Le lycée Marmoutier est, sans exagération, un établissement à éviter si vous tenez à la réussite et au bien-être de votre enfant. L’année de première y est particulièrement mal encadrée : la matière principale est enseignée de manière confuse et inadaptée. Le professeur adopte une notation volontairement décourageante, sous prétexte de nous “préparer à l’université”, en nous imposant des contenus de niveau faculté totalement inaccessibles à ce stade. Cela ne forme pas : cela casse.
La qualité des repas servis à la cantine est tout simplement honteuse. La nourriture est industrielle, réchauffée, souvent froide, et très peu variée. Cela reflète bien l’approche globale de l’établissement : du minimum, sans aucune attention réelle portée aux élèves.
Le suivi des élèves est inexistant. Lorsque quelqu’un va mal, la seule réponse institutionnelle est d’orienter vers une consultation extérieure. Aucune écoute, aucun accompagnement réel. La direction semble totalement indifférente à la détresse ou à la démotivation des élèves, même lorsque cela se manifeste clairement par une chute des résultats.
Quant aux enseignements de spécialité, c’est accablant. Certains enseignants se contentent de lire leurs cours sans la moindre interaction pédagogique (HGGSP). D’autres font preuve d’un mépris flagrant pour les élèves, voire d’une attitude ouvertement malveillante, notamment en AMC. En HLP, l’année est quasiment vide de contenu, comme si l’on avait renoncé à enseigner.
Enfin, il est bon de noter que les seuls avis positifs réellement enthousiastes viennent soit de personnes très engagées dans l’aspect religieux de l’établissement – qui accorde une place centrale au catholicisme – soit des cadres eux-mêmes. Il est évident que l’expérience scolaire ordinaire des élèves passe au second plan
Ce lycée donne une image désolante de ce que devrait être un établissement scolaire digne de ce nom. Il y règne un profond manque d’investissement humain et pédagogique. À fuir absolument. Un élève y ressort souvent démoralisé, isolé, et avec le sentiment d’avoir perdu une année cruciale.